Les apprentissages sont encadrés, continus, planifiés et organisés. Ils sont aussi bien destinés aux salariés d’entreprises qu’aux demandeurs d’emploi.
un programme de formation doit être rédigé par l’expert et l’apprenant afin de fixer un cadre et un chemin d’apprentissage.
ces objectifs sont des compétences à développer, des situations à maîtriser, des étapes d’une mobilité interne ou d’un parcours d’intégration, etc.
pensez à donner plus de temps à l’apprenant pour mener à bien la mission confiée, et n’hésitez pas à lui proposer des simulations afin que le contexte d’apprentissage ne soit pas trop anxiogène.
celui-ci doit maîtriser les compétences que l’apprenant souhaite développer et être en mesure de les lui transmettre sans pour autant mener d’exposés magistraux.
elles permettent d’analyser les mises en situations pour en tirer des apprentissages.
car il s’agit bien d’un parcours de formation visant à renforcer ses compétences !
L’accompagnateur AFEST : jouer le rôle de miroir
Pour aider l’apprenant à revenir sur ses observations et ses expérimentations, l’accompagnateur AFEST conduit avec lui des séquences de réflexivité.
La réflexivité, c’est revenir sur sa pratique, pendant ou après l’action, l’observer, l’analyser pour la comprendre et en tirer des apprentissages. Le mécanisme à l’œuvre est donc comparable à celui du miroir : on revient sur ses actions et sur sa réflexion pour l’analyse et en tirer des apprentissages.
L’accompagnateur joue alors le rôle du miroir dans les séances. Il écoute l’apprenant, l’aide à préciser sa pensée, à comprendre son récit. Il doit donc maîtriser l’art du questionnement, et privilégier les questions ouvertes, fermées et miroirs aux questions interronégatives.
L’accompagnateur AFEST : un adjuvant et pas un évaluateur
L’accompagnateur AFEST est donc un adjuvant de l’apprenant, un soutien pour l’aider à mener sa réflexion. Il n’a donc absolument pas besoin de connaître le métier de l’apprenant ou de maîtriser les compétences au cœur de l’AFEST. Au contraire, il peut être plus facile de rester dans une posture de questionnement et d’adjuvant quand on découvre en séance de réflexivité les missions de l’apprenant.
Que l’accompagnateur maîtrise ou non les compétences à développer, il est essentiel que celui-ci distingue bien sa posture de celle de l’évaluation. Les séances de réflexivité permettent de revenir sur les situations apprenantes pour construire l’apprentissage. Évaluer l’action de l’apprenant au moment même où celui-ci déduit de sa pratiques les nouveaux savoirs n’aurait aucun sens !
CRÉER UN CADRE PROPICE À L’ÉCHANGE
Accompagnateurs AFEST : installez un cadre bienveillant
Dans l’AFEST, le droit à l’erreur est un impératif absolu (voir l’article Le rôle de l’apprenant dans l’AFEST), et les sessions de réflexivité sont les moment privilégiés pour transformer les erreurs en terrain d’apprentissage. Mais la culture du droit à l’erreur est assez peu rependue : de nombreux salariés risquent donc de se sentir pris en faute, et de ne pas pouvoir dépasser cette difficulté, quitte à cacher leurs erreurs… Créer un cadre bienveillant est donc absolument nécessaire pour permettre un échange sincère et productif.
Pour mettre en place un cadre bienveillant, commencez par installer une relation de confiance. Le plus simple est de réussir à faire parler son interlocuteur : plus celui-ci vous parle, plus il vous fait confiance. Essayez donc d’entamer les échanges avec des questions ouvertes qui induisent des réponses plus longues
Pour pérenniser ce début de confiance acquis, accordez de la crédibilité au discours de l’apprenant, partez toujours du principe qu’il est sincère dans son discours et dans sa démarche, et pensez à souligner que vous lui faites confiance pour trouver par lui-même des solutions. Cela permettra de réassurer l’apprenant, et induira
Le second pilier d’un cadre de travail bienveillant est l’empathie, c’est-à-dire la capacité à s’identifier à l’autre dans ce qu’il ressent (sans s’approprier son ressenti). Pour y parvenir il convient de s’intéresser de façon réelle, et non superficielle, à ses propos et de l’aider à expliciter ses ressentis et les causes de ceux-ci. Il est donc également essentiel de savoir pratiquer l’écoute active.
Observer ! c'est crucial.
Pour pouvoir écouter son interlocuteur, il est crucial de se défaire de ses idées préconçues afin d’éviter de penser à la place de l’apprenant, et donc de décrocher de son récit. Votre rôle et de réussir à relever les imprécisions, les incohérences et les raccourcis pour l’aider à préciser son propos et à aller plus loin dans sa réflexion.
Pensez bien à observer le langage non verbal de votre interlocuteur, qui en dit souvent bien plus long que les mots employés. Votre interlocuteurs a-t-il une posture participative (buste en avant, mains ouvertes…) , ou à l’inverse de rejet (buste de profils, main en arrière du corps…) ? Son intonation est-elle détenue, joviales ou anxieuse et hésitante . N’hésitez pas à relever pour interroger le ressenti « Je te sens anxieux, quelque chose ne va pas ? », « Tu as l’air en super forme ! Cette mise en situation t’as plu ? ».
Il va de soi qui vous êtes attentif au langage non verbal de l’apprenant, il faut également faire attention au votre. Regardez votre interlocuteur, souriez-lui, hochez la tête, placez-vous dans une posture participative… Cela vous aidera à le mettre à l’aise, et lui enverra le signal qu’il est écouté.
Le rôle de l’accompagnateur est donc bien celui d’un adjuvant à la pensée de l’apprenant. En créant un cadre bienveillant, en questionnant son interlocuteur et en l’aidant à préciser sa réflexion, il lui permet d’aller plus loin dans son apprentissage.
Être accompagnateur, c’est donc renforcer ses capacités relationnelles et son écoute active dans le cadre d’une démarche formative. Ces compétences peuvent être particulièrement utile pour développer un leadership bienveillant.
L’objectif est simple : donner la chance aux entreprises de créer des parcours de formation 100% adaptés aux besoins opérationnels de leurs salariés en faisant des situations de travail quotidiennes le terrain d’apprentissage de leurs collaborateurs.
Cette nouvelle modalité de formation est d’autant plus utile qu’elle apparaît dans un contexte où les entreprises ont de plus en plus besoin de réussir à s’adapter en des temps records à de nouveaux enjeux et à de nouvelles façons de travailler. Les collaborateurs des entreprises ont donc besoin, en permanence, d’acquérir de nouvelles compétences : difficile d’imaginer alors que recourir à un organisme de formation extérieur soit la solution à chaque besoin exprimé ou détecté !
À l’international, de nouvelles modalités de formation ont d’ailleurs déjà émergé, notamment aux États-Unis où la formation informelle, le mentoring et l’apprentissage par les pairs sont devenu monnaie courante.
Comprendre de quoi il s’agit concrètement
L’AFEST s’articule autour de l’alternance de deux séquences d’apprentissage bien distinctes.
Première séquence : mise en situation de travail aménagée à des fins formatives, c’est-à-dire où le collaborateur est acteur de son apprentissage. La mise en situation est généralement une activité encadrée par un professionnel plus expérimenté (appelé expert), le collaborateur devenant ainsi apprenant.
Deuxième séquence : mise en place de séances de réflexivité permettant à l’apprenant de revenir sur les mises en situations pour les analyser et en tirer des apprentissages. Ces séances sont animées par un accompagnateur.
En effet, une simple mise en situation ou une observation ne suffit pas pour faire monter en compétences un collaborateur ! Une séance de réflexivité est indispensable pour comprendre et tirer parti des expérimentations. L’apprenant doit analyser les écarts entre les attendus, les actions menées et les résultats obtenus pour enrichir et développer ses apprentissages en se fixant à lui-même des axes de progrès et des plans d’actions.
Le bon déroulement de ces deux étapes conduisent à la réussite d’une action de formation en situation de travail. Elles sont répétées, autant de fois que nécessaire pour atteindre le niveau de maîtrise souhaité des compétences.
FINANCER L’AFEST AVEC l’OPCO
Une modalité de formation professionnelle qui s’intègre aux dispositifs de financement préexistants
L’AFEST est une modalité de formation professionnelle qui, pour donner lieu à un financement par un OPCO, par Pôle Emploi ou par une Région, doit s’inscrire dans un dispositif de formation préexistant.
Ces dispositifs peuvent être :
Une prise en charge qui vous est directement reversée
Dans le cadre de l’AFEST, c’est l’entreprise qui est bénéficiaire de la prise en charge des financeurs publics. Ce n’est donc pas l’organisme de formation ou le cabinet de conseil qui vous accompagne (si vous avez fait ce choix) qui reçoit le montant de la prise en charge, mais bien vous, l’entreprise.
Ce changement vient souligner que c’est l’entreprise qui est porteuse de la formation, puisqu’elle détient en son sein l’expert, l’accompagnateur et l’expertise nécessaire à la mise en œuvre de la formation.
Un levier clef pour la mise en œuvre des obligations sociales de formation
Depuis la réforme de la formation de 2014 et celle de 2018, les entreprises doivent dispenser à chaque salarié une formation non obligatoire tous les six ans, sous peine de devoir payer une amende de 3 000 euros par salarié.
L’AFEST est alors un merveilleux moyen pour les petites entreprises mais aussi pour les ETI et les grandes entreprises de remplir cette obligation avec une modalité de formation simple et flexible.
Notre solution vous permet de déployer l’AFEST à grande échelle, simplement, en bénéficiant de l’appui d’un consultant expert AFEST et en vous assurant de garder la trace de chaque session de formation !
Personnalisation des objectifs et des moyens
Modules et sessions adaptables en 1/2 journée (de 2h à 3h30)
Distanciel, présentiel, coach training accompagné
Financements possibles auprès de votre OPCO référent ou dispositif FNE en vigueur
Dirigeants, encadrants, managers, cadres, chefs de services....
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La formation est au cœur de la stratégie développement et reflète les valeurs de votre entreprise.
Le plan de développement des compétences concerne toutes les entreprises quelle que soit leur taille.
Assistance 24/7
Notre équipe d'experts est à votre écoute pour répondre à toutes vos questions
et traiter vos demandes 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.
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